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Campagne électorale - Communales  2018 - Michel Berhin
Campagne électorale - Communales  2018 - Michel Berhin
2 février 2018

Fervent défenseur de l'alimentation « bonne, propre et juste » (Slow Food), ...

27072913_10156221123903459_8511841484882225001_nLe droit à l’alimentation est un des droits fondamentaux reconnus à tout être humain. Pourtant, aujourd’hui encore, des gens meurent de faim. 1 personne sur 9 s’endort le ventre vide ! C’est donc un privilège de réfléchir à son alimentation, dans nos pays dits développés, et une responsabilité de solidarité à assumer. Au sein du mouvement international Slow Food, on milite pour sensibiliser les citoyens à l'écogastronomie et à l'alterconsommation. Car choisir son alimentation est éminemment politique. Manger savoureux est sans aucun doute légitime et méritoire. Quand il y a le choix, nos capacités gustatives peuvent nous guider vers des aliments, non seulement nourrissant mais aussi savoureux. Reste que d’autres aspects sont à prendre en compte pour atteindre l’écogastronomie, l’alimentation durable, respectueuse de notre environnement. Notre nourriture, doit non seulement être bonne mais propre.
Consommateurs locaux, nous sommes également pris dans un marché mondial qui n’est pas sans incidence sur les producteurs qui nous nourrissent. Soutenir par nos achats des multinationales qui spéculent sur les aliments comme d’autres le font sur des minerais, par exemple, n’est pas honnête ! C’est la raison du troisième terme du slogan de Slow Food : le juste. Nos choix alimentaires doivent permettre que ceux qui nous nourrissent reçoivent eux-mêmes un juste salaire. C’est l’alterconsommation.
Slow Food n’est pas seulement un mouvement international engagé au Nord. C’est aussi une solidarité exprimée avec les pays du Sud. Car l’heure est à l’urgence planétaire. Des raisons climatiques nous y poussent. Des constats de dérégulation des marchés mondiaux le réclament également. J’aime et soutiens particulièrement l’ONG belge SOS Faim qui a fait de cette réalité son combat.
Localement, nous pouvons induire une consommation solidaire avec le Sud. Commencer par le bon, le propre et le juste local et soutenir de nos efforts de coopération au développement, les structures du Sud qui, elles aussi, développent des solidarités locales basées sur la coopération et les circuits courts. Nous sommes tous voisins de petits paysans. A nous de les faire vivre, puisque c’est eux qui nous nourrissent. Savez-vous que lors de sa 72e session, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté officiellement 2019-2028 comme étant la Décennie pour l’agriculture familiale.

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