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Campagne électorale - Communales  2018 - Michel Berhin
Campagne électorale - Communales  2018 - Michel Berhin
5 février 2018

il s’intéresse à l’agro-écologie, à la souveraineté alimentaire des villes...

il s’intéresse à l’agro-écologie et est attentif à tout ce qui peut conduire à la souveraineté alimentaire des villes (maraîchage urbain, ceinture alimentaire, accessibilité

Agro-e_cologie-c9865A l’évidence, une réflexion sur les maladies chroniques en lien avec l’usage des pesticides amène très vite à reconsidérer les modes d’agriculture moderne produits après guerre. On s’est fourvoyé en pensant que l’on pouvait tirer profit sans fin de la terre, sans commencer par la nourrir ! La généalogie nous rappelle qu’il n’y a que quelques générations, nos familles étaient encore majoritairement toutes composées d’agriculteurs qui savaient respecter la nature. Nous vivions alors au rythme de la terre en étant conscient de ce que nous lui devions. Pourquoi a-t-il fallu que nous détruisions notre écosystème ? La réponse est économique. C’est la recherche du profit qui nous a égaré. Aussi faut-il heureusement voir dans l’agro-écologie et sa petite sœur la permaculture des voies de résilience. Face au commerce mondial, à la Politique Agricole Commune, des paysans redécouvrent le cycle de la vie et des saisons. Les produits qu’ils proposent sont de saison et cultivés en pleine terre. Leur distribution se fait en circuits courts pour que la cueillette se fasse à maturité et non en vue d’un transport réfrigéré à l’autre bout du continent. « Ce n’est pas de supermarchés dont nous avons d’abord besoin, mais de super maraîchers ! » L’autonomie alimentaire à l’échelle d’une ville est possible. Plusieurs métropoles s’y essaient aujourd’hui avec succès. Et que l’on y voit pas un repli sur soi, car ces expériences sont avant tout des chantiers de solidarité. La qualité du vécu qui se met en place à l’échelle locale doit nous interpeller sur la recette suivie : une économie locale revivifiée, soutenue parfois même par une monnaie complémentaire adossée. Le consommacteur peut faire la différence en revoyant ses choix, notamment en matières alimentaires. Une chose est sûre : les multinationales ont du souci à se faire. Il faut réapprendre à nourrir la terre qui nous nourrit et à permettre aux agriculteurs qui nous fournissent notre nourriture de recevoir, eux aussi, leur gagne-pain.

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