... et passionné de folklore. Au sein de Folknam, il est membre des Géants namurois.

C’est la musique traditionnelle qui a fait croiser mon chemin avec celui du folklore local. Mon penchant n’est pas celui de l’historien, et encore moins du passionné de reconstitution militaire… mais on se découvre très vite de la sympathie avec les aficionados du patrimoine populaire ! Surtout que le folklore est bien chose vivante. C’est au sein du Groupe des Géants que le basculement vers la nécessité de sauvegarder un élément de culture s’est fait sentir. Pensez donc, qu’il s’agisse des Echasseurs, des Alfers (nos joueurs de drapeaux), des Géants… se dire qu’ils défilent aujourd’hui encore comme ils processionnaient à l’époque de Charlequint ! C’est tout de même donner une dimension particulière à l’histoire locale, en l’inscrivant dans l’Histoire. Oui, nous avons notre Ommegang namurois dont on devrait être fier au moins comme un brusseler l’est du sien. Le folklore est une belle chose qui réunit les générations et les milieux sociaux. Derrière l’histoire, il y a la dimension plus folklorique, les confettis, les fanfares, les confréries gastronomiques… Une ville doit être consciente de la richesse de son patrimoine local. La disparition de la Maison du Folklore dans le projet d’élargissement du Parlement wallon justifierait pleinement l’attribution d’un nouvel écrin pour héberger les groupes de folklores locaux, charmante carte de visite de notre cité.